1 janv. 1970

L'Histoire des Echanges Franco-Allemands

Le premier échange a été mis en place en 1959 par M.SALINAS Roger, fondateur du Foyer Rural de Courdemanche. Il a eu lieu avec un village de Westphalie, ISSUM.
Pour l'époque, pas très loin dernière la grande guerre, c'était un défi.
ET DEPUIS CETTE DATE, L'ECHANGE EXISTE… avec toujours AUTANT D'AMITIE.
Une année, ce sont les français qui partent en Allemagne, l'année suivante, on est heureux d'accueillir à Courdemanche le groupe allemand et ainsi de suite…
Parfois, on se retrouve même à Pâcques ! Cest trop long, un an pour boire un coup tous ensemble.
Mais attention, on fait la fête mais aussi on découvre des modes de vie différents, des structures nouvelles : pas question de dormir le matin mais plutôt d'être à l'écoute car il faudra faire un rapport précis sur la visite de telle fabrique…
La visite préférée est souvent celle de la fabrique de bière Diebels en Allemagne, des caves remplies de Jasnières en France.
Pour les français, les petits déjeuners allemands coupent le souffle (mais surtout pas l'appétit) tandis que les allemands sont consternés par notre façon de tremper le pain dans notre énorme bol.
Un détail parmi d'autres mais l'échange, c'est cela : c'est découvrir d'autres comportements.
Et la langue ! Heureusement qu'il y a un interprète pour les visites mais pour le reste, avec les mains, avec ce qu'on a appris à l'école (c'est le moment de voir ce que ça donne sur le terrain et c'est pas triste parfois !), on se débrouille et ça crée des liens car il faut être attentif à l'autre, pour se faire comprendre, pour comprendre l'autre. Que disent ses yeux, sa bouche… N'allez pas croire, n'importe quoi !
Blague à part, comment en quelques phrases expliquer que le 24 août 2004, pour fêter les 50 ans de Viviane (la fille de M.Salinas), d'Anne-Catherine (une des pionnières de l'échange avec son mari Joel), d'Annick et Marco dont leur fille Céline est responsable de l'échange actuel (avec Laure, la fille de Viviane) – vous suivez bien ? - comment expliquer que tous les potes allemands étaient venus en nombre -25 -, avec leurs enfants ? Leurs enfants dont Casten et Birte, les enfants de Magui (une des pionnières aussi) est responsable du groupe des jeunes Allemands. Et c'est ainsi que ça tourne… et que ça dure…en entraînant dans leur sillage des nouveaux aussi, des familles d'accueil.
Toutefois, L'ECHANGE FRANCO-ALLEMAND A FAILLI S'ARRETER : du côté allemand, les responsables ne trouvaient plus de volontaires pour venir en France.
La vie de groupe à Issum semblait avoir moins d'attrait chez les jeunes. Mais du côté, Français, pas question d'arrêter .
L'ECHANGE FRANCO-ALLEMAND s'est poursuivi avec un autre village : MARIEN-MUNSTER DEPUIS 1997.
Le principe est le même : l'échange est subventionné par l'OFAJ et est axé sur un thème différent chaque année. Cette idée de thème est une nouveauté par rapport aux anciens échanges. Les responsables sont conviés à un weekend de préparation au mois de novembre (soit en France soit en Allemagne) pour déterminer le thème et les modalités de l'échange. A la fin de l'échange, le groupe qui s'est déplacé est chargé de réaliser un dossier qu'il doit ensuite envoyer à l'OFAJ pour justifier l'obtention de la subvention. Au mois de mars, une autre rencontre est organisée par la FNFR pour faire le bilan de l'échange précédent.
Et aujourd'hui, les murs de la salle du Foyer Rural sont couverts de listes de courses à faire pour tel repas … en français et en allemand ! … de cartes de géographie avec des drapeaux français et allemands..
ET PUIS LES JEUNES ALLEMANDS D'ISSUM ONT REPRIS L'ECHANGE AVEC COURDEMANCHE, AVEC JOIE ! ont répondu les jeunes français.
Mais comment faire pour s'organiser avec les deux groupes, en terme de temps disponible, en terme financier.
Un échange franco-allemand coûte au Foyer Rural, chaque année, subvention déduite 1 000€.

Aucun commentaire: